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samedi 20 mars 2010

Exposition Bernar Venet au Hermann Park de Houston.





En ce moment, Houston rend hommage au sculpteur français bien connu, dans une exposition extérieure, au parc Hermann.
Tous les renseignements se trouve ici:


MAGISTRAL !!
Bernar Venet: Portrait by Antoine Poupel - Photograph



Né en Provence pendant la guerre, Bernar Venet débute sa carrière à la fin des années 1950 comme assistant décorateur à l'Opéra de Nice. Ses premières toiles, au début des années 1960, sont recouvertes de goudron. L'artiste se fait connaître en 1963 par une sculpture sans forme spécifique, composée d'un tas de charbon versé sur le sol.

Dès 1966, Bernar Venet s'installe à New York — de 1971 à 1976, il fait une pause dans son parcours artistique, et enseigne cinq ans à la Sorbonne. Son goût pour le raisonnement mathématique, les sciences pures et l’expérimentation le rapprochent de l'art conceptuel. L'artiste réalise des Equation Paintings, et interroge toutes les variantes mathématiques et physiques de la ligne, qui prend une place prépondérante dans son travail.

Bernar Venet passe alors de la peinture à la sculpture, et en 1983, il met au point la structure de base des Lignes indéterminées, réalisées en acier. De nombreux espaces urbains et collections publiques lui passent commandes, à Nice, Paris, Berlin, Strasbourg, Tokyo, Pékin, Austin, San Francisco, New York, etc.

Dans les années 2000, Bernar Venet réactive un ancien projet d'autoportrait à partir de l'imagerie médicale, et reprend ses peintures d'équations, les Saturations, dont la lecture est brouillée. Dans le même sens, ses récentes sculptures de Lignes Indéterminées de Bernar Venet, exposées sur Park Avenue à New York et à Bordeaux, développent cette orientation nouvelle vers le désordre et la complexité.

Bernar Venet vit et travaille à New York. Il est représenté en France par les galeries Karsten Greve et Jérôme de Noirmont.


Quelques expositions majeures

« Relativity's Track » (performance), Judson Church Theater, New York (1968)
Museum of Modern Art, Rio de Janeiro (1975)
« Special Project », PS1, New York (1978)
Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice (1993)
« Amitiés conceptuelles : autour de Bernar Venet », Centre européen d'Actions artistiques contemporaines, Strasbourg (2007)





samedi 13 mars 2010

Houston en "live from the House of Blues" par The Ton Tons

Une version plus atypique ...

Hum ... c'est de l'humour texan ?!? 
:-)))


Don't mess with ...



DON’T MESS WITH TEXAS


“Ne mettez pas le bazard au Texas”.

J’ai choisi de reprendre ce titre, en le personnalisant pour le blog, pour faire allusion à un véritable mot d’ordre, qui est très répandu partout dans cet état et dans la population (les américains sont très disciplinés, et la société américaine est en général très policée ...), et qui fait référence à la politique de protection de l’environnement routier et urbain mis en place depuis plusieurs années. C’est bien simple: on le voit partout, des panneaux au moindre objet !






C’est vrai, on ne peut pas dire que les américains en général sont de grands protecteurs de la nature et de grands écologistes… Mais ce qui est un petit pas pour le texan, est un grand pas pour l’humanité. LOL ;-D

Enfin, en tout cas, pour la mise en valeur de l’ environnement local: c’est déjà pas mal…

























Houston It's Worth It ! (HIWI)



HOUSTON EN VAUT LA PEINE !

C’est la petite leçon d’anglais du jour:

Voilà pourquoi cet article s’appelle HIWI: c’est l’abbréviation de “Houston It’s worth it !” (nom d’un bouquin et slogan mis en place pour le développement touristique de la ville).



Et c’est vrai qu’elle vaut la peine de la connaître et de la comprendre: Houston, souvent injuste envers ses minorités, un peu trop western, un peu trop ”bovine”, un peu trop fière d’elle-même, parfois suffocante … Mais aussi Houston la grande, la riche, la cosmopolite, la bigarrée, l’exotique, l’artistique, l’apaisante… J’aimerais vous faire entrevoir l’ autre regard que je lui porte, et vous faire partager l’univers qu’elle engendre. 




On comprend les publicitaires texans: c’est vrai qu’elle n’est pas ce qu’on appelle un pôle touristique très reconnu. Et à vrai dire, ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire … Quand les voyageurs poussent leur curiosité jusqu’au Texas, ils préfèrent aller à Dallas, qui est une ville tout aussi enrichissante, mais où il ne règne pas la même atmosphère .

Les texans du sud ont une culture bien particulière, qui prend racine chez l’esprit pionnier du far west et la nonchalance de la Louisiane. Le climat sub-tropical, leur accent nasillard et lent accentue cette espèce d’indolence que je ressens là-bas, qui oscille entre la torpeur et l’abandon de soi.



Pour ma part, la première fois que j’ai découvert cette manière de vivre, c’était au cours d’un second voyage linguistique aux USA, à 17 ans. J’ai “atteri” par hasard chez une hôte rayonnante, Valérie, qui est devenue au fil des ans, une de mes âmes soeurs.

Je suis partie à l’âge de 15 ans pour la Californie (dans la région de Los Angeles), en visite chez la nièce de ma tante, Kathy, qui avait le même âge que moi, et qui venait de s’expatrier avec ses parents. Ce voyage fut pour moi une véritable révolution !! Premièrement, parceque c’était la première fois que je partais seule un peu à l’aventure dans un pays aussi lointain (merci, merci à mes parents qui m’ont amplement fait confiance à ce sujet). Deuxièmement, parce que j’allais découvrir une manière d’être et de voir la vie qui a pimenté ma petite philosophie personnelle depuis lors.

Mon attachement au Texas a longtemps oscillé entre l’agacement et l’admiration totale. Selon mon état d’esprit, mon propre cheminement, ou les évènements historiques qui ont jalonné ces 21 ans de “vie commune”, je suis passée par diverses étapes et plusieurs voyages qui m’on permis de pénétrer, en approuvant ou en tolérant, cet univers.
C’est un peu comme en amour: après avoir passé le stade de la passion et des mises à l’épreuve, on est plus à même d’appréhender l’être cher dans sa globalité, avec ses défauts et ses qualités. Comme on a appris soi-même à s’accepter… Et c’est là qu’on en arrive au véritable attachement, qui est l’éminence de l’amour: quand on se reconnaît en l’autre.

Houston et ses environs, c’ est l’endroit où je me reconnais.